Le jeune militaire Johan Bounda , de son vivant: une mort dans la douleur!

Par GPJN

Dans un pays qui se veut respectueux des droits humains, un drame effroyable vient secouer la conscience nationale. Un jeune militaire de la Marine nationale, Johan Bounda, détaché auprès d’un haut gradé  militaire de la place (nous gardon le nom par discrétion) a perdu la vie dans des circonstances tragiques et troublantes.

Selon le témoignage poignant de sa grande sœur, les événements ont commencé vendredi dernier. Le jeune homme aurait été accusé d’un vol de bijoux chez son chef. En réponse à cette accusation, le chef aurait ordonné à  une unité d’élite, d’interpeller tous les éléments de garde présents ce jour-là à son domicile. Ce qui devait être une enquête s’est transformée en un calvaire, marqué par des actes de torture indicible.

Le corps de Johan Bounda, le jeune militaire, porteur de marques de sévices atroces, a été retrouvé à la morgue de l’hôpital militaire de PK9. Une famille brisée, une sœur effondrée, et une nation outrée se demandent: comment est-il possible que de tels actes soient encore commis, surtout par ceux qui sont censés protéger la vie humaine et respecter la dignité des citoyens ?

Appel à la justice et aux autorités: Face à cette barbarie, les questions se multiplient. Pourquoi une telle violence ? Qui a donné l’ordre de torturer ce jeune militaire ? Pourquoi la justice militaire n’a-t-elle pas été saisie pour un traitement impartial de cette affaire ?  Les autorités gabonaises, en pleine transition censée symboliser la paix, l’amour et la reconstruction nationale, sont aujourd’hui interpellées. Ce drame, loin d’être isolé, met en lumière une pratique inquiétante et récurrente : l’abus de pouvoir et la torture dans les cercles de commandement.

La famille de la victime, à travers la voix de sa sœur aînée, lance un cri de détresse: «Je demande que justice soit faite, Seigneur ! Comment dans un pays des droits de l’homme, ce genre d’agissement peut-il encore être possible ? »

Une transition sous le prisme de l’injustice ? Depuis l’avènement de la transition, l’espoir était permis. Mais des actes tels que celui-ci posent une question fondamentale: sommes-nous réellement dans une transition marquée par la paix et l’amour entre citoyens ? Ou assistons-nous à une simple continuité d’un système d’impunité et de violence institutionnalisée ?

Nous y reviendrons !

Les  images: Le jeune militaire Johan Bounda de son vivant (1) et l’état de son corps sans vie, retrouvé à la morgue (2).

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