Par Annie Mapangou

Sous le parrainage du Ministère de l’économie numérique et des nouvelles technologies de l’information, le Salon des métiers de l’audiovisuel et du numérique a ouvert les travaux de sa 4ème édition, ce jeudi 12 septembre 2024, au Musée national, à l’initiative de l’agence Gab’Kulture avec la participation du ministère de la Culture et des arts et de tous les partenaires, sous le thème : « les médias gabonais et les nouveaux défis à l’ère de l’intelligence artificielle. »

Cette cérémonie s’est déroulée en présence des représentants du ministère de l’économie numérique et des nouvelles technologies de l’information, de la communication et de son directeur général, du ministère de la culture et des arts, des médias publics et privés, des panelistes et des invités a été marquée par la conférence inaugurale de cet événement, suivie de 2 allocutions.

Le professeur de communication et Maître de conférence, Anaclet Ndong Ngoua, a présenté la conférence inaugurale tout en exposant les réalités qui sévissent les médias gabonais. Il a dit dans sa présentation que : « l’État ne peut être, ne doit tout faire dans quelques domaines que ce soient, en dépit de la globalisation des échanges. En d’autres termes, l’initiative privée par de simples citoyens, des organisations, des ONG, des syndicats, des associations à toute sa place et doit appuyer l’État. Notamment dans le monde médiatique. C’est l’ambition que poursuit Gabon Kulture Évent. »

Le professeur a dit dans son propos « en effet, à la faveur des mutations scientifiques et technologiques marqués par la convergence. C’est-à-dire la rencontre entre les technologies qui existent jusqu’ici mais qui s’ignoraient les unes des autres. Il s’agit de l’audiovisuel, de l’informatique, des télécommunications et de l’électronique, grand public… »

En outre, du point de vue du Maître de conférence, les médias se multiplient, se diversifient, s’industrialisent et ont une vocation planétaire. Ils font aussi naître de nouvelles compétences, lesquelles exigent un personnel hautement qualifié et qui se recycle en permanence. Ce personnel comprend les journalistes bien sûr, les techniciens de l’audiovisuel, les réalisations, les opérateurs de prise de vue/de son, les programmeurs, les éclairagistes, les infographes, les agents techniques, les techniciens de maintenance, les monteurs, etc.

Dans son mot de circonstance, la présidente du SAMEAU, Jenifer Nuptia de Mayombo a, dit : « le principal centre d’intérêt du présent salon vient de nous être esquissé à l’occasion de la conférence inaugurale présenté par le professeur de communication, Anaclet Ndong Ngoua. Il s’agit de l’intelligence artificielle et son emprise sur les médias. Permettez-moi de préciser que l’intelligence artificielle constitue actuellement un véritable enjeu de développement pour les différents secteurs de l’activité humaine. Le concept paraît nouveau mais facile à cerner quand on se rappelle des différents enjeux au début de la fin du XXème siècle de la cybernétique et de la robotique. L’intelligence artificielle est donc un ensemble de théories et de techniques développant des programmes informatiques humains, à l’exemple de raisonnement et de l’apprentissage.

Le secrétaire général adjoint, Jean Taty Mavoungou, représentant le ministre de l’économie  numérique et des nouvelles technologies de l’information, empêché a pour sa part déclaré : « comme nous savons tous et le constatons du fait de leur transversalité, l’influence de l’audiovisuel et particulièrement du numérique dans le monde et dans nos activités quotidiennes, connaît une tendance journalière haussière. Aujourd’hui, les secteurs de l’audiovisuel et du numérique sont devenus des accélérateurs de croissance d’autres secteurse en  conséquences, des moteurs de croissance économique considérablement. »

Selon le Secrétaire général adjoint, l’intelligence artificielle est aujourd’hui au cœur des transformations rapide et majeures dans notre manière de concevoir et de pratiquer les métiers de l’audiovisuel et du numérique. Elle exige donc des personnels de ces métiers, une capacité d’adaptabilité remarquable, une réactivité instantanée ou presqu’en leur offrant des opportunités inédites de réussite dans un environnement des défis et risques significatifs qui les conduit à plus de discernement.

 

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