Par Annie Mapangou

Le candidat de la rupture et du rassemblement, Joseph Lapensée Essingone a tenu un meeting au Rond-point de Nzeng-Ayong, ce mercredi 02 avril 2025, en présence d’un public diversifié.

Joseph Lapensée Essingone a donné les grandes lignes de ce meeting en demandant à la population gabonaise de ne pas se tromper cette fois-ci. «Je suis le candidat de la nouvelle espérance et pour cette élection présidentielle, bien voter c’est voter le candidat Joseph Lapensée Essingone qui est le candidat qui vient répondre aux besoins des Gabonais qui veulent tourner la page au système Bongo-PDG, en s’appuyant sur un homme neuf. Un homme qui a la capacité, un homme qui a les qualités pour gouverner le pays, afin de le remettre sur les rails.»

Ce candidat prône toutefois une politique nataliste. « Il faut faire une politique de natalité parce qu’il faut d’abord savoir que dans le monde, quand vous êtes une population insignifiante on ne vous prend pas au sérieux. Pour porter notre économie, nous avons besoin des bras, parce que le passé nous a enseigné qu’avec notre population nous ne sommes pas capables d’envisager les chantiers d’envergures qui vont porter le développement de notre pays.

«C’est ce que nous avons vécu dans les années 70/80 lorsque le président Bongo a décidé de construire le chemin de fer. Ce chantier était tellement immense qu’on n’avait pas de population, qu’on a dû ouvrir le pays au monde entier. C’est ainsi que nous avons connu les premières vagues des expatriés qui sont rentrés en masse ici. »

D’après ce candidat, si nous mettons le pays sur les rails, et que nous nous engageons dans les chantiers de grandes envergures, on va se retrouver dans la même situation que dans les années 70/80. Ainsi, le fait d’avoir une population permettra au Gabon d’atteindre un effectif qui pourra lui permettre d’impulser le développement.

Par rapport aux frais des dossiers pour les divers recrutements, il a indiqué que: «Lorsque moi j’ai fait mes études, quand on déposait son dossier, on ne payait pas. Moi, j’ai fait des concours, je n’ai jamais payé, parce que je passe un concours. Les gens qui organisent les concours sont des fonctionnaires, c’est leur travail. Et l’argent des raquettes ne va même pas au Trésor, c’est pour construire leurs maisons. Donc, quand j’arrive, j’enlève tout ça, je remets les choses comme elles fonctionnaient correctement avant.»

« Donc, la vraie question, c’est lutter contre le chômage en faisant sauter les gèles inutiles aux effectifs de la Fonction publique. On ne peut pas dire que nos jeunes qui ont fait des études de lettres modernes ou d’anglais ou d’espagnol, ont été mal formés alors que dans les lycées il manque les professeurs d’anglais, de français, d’espagnol. Alors, il y a un besoin qui est là, il y a les gens qui peuvent satisfaire le besoin, mais on laisse le besoin sans satisfaction et on laisse les enfants au chômage inutilement», a-t-il ajouté.

Poursuivant son propos, il n’a pas manqué d’indiquer sa vision en tant que candidat à la présidentielle d’avril 2025: «Ma vision c’est remettre le Gabon sur les rails parce que dans les années 80, ce pays était l’un de ceux dont on était fière en Afrique Subsaharienne. Aujourd’hui, tout s’est tellement dégradé qu’il n’arrive même plus à supporter la scolarité de ses enfants. Il dépend maintenant des pays qui ont moins de revenus que lui, ce qui est une honte.

«Il n’y a pas de raison que, pour que les enfants gabonais fassent des études, ils sont obligés d’aller au Togo, au Bénin, au Sénégal. Qu’est-ce que ces pays font de plus que nous, que nous ne pouvons pas faire? Donc, vous voyez que notre pays s’est considérablement dégradé.»

Joseph Lapensée Essingone a tenu à rappeler : «Lorsque nous étions encore enfants, un jeune gabonais, quand il finissait l’université, il allait en Europe. Aujourd’hui, on ne va plus en Europe, on va maintenant en Afrique de l’Ouest. Donc, ce n’est pas un pays comme le Gabon qui est classé comme pays à revenus intermédiaires avec la tranche supérieure qui va dépendre des pays qui sont classés à revenus à tranche inférieure. Non, il faut remettre les choses à l’état, parce que le système Bongo-PDG a renversé les valeurs et ça détruit notre pays. »

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