Les attentes des Gabonais, de la Commission politique, à l’issue des travaux du Dialogue National Inclusif qui ont lieu à Angondjè depuis «le 3 avril dernier, sont grandes ! Tout se dévoile petit à petit, au fil des jours.
Le Pr Noel Bertrand Boudzanga, président de la Commission politique, garant du respect des contributions des Gabonais soumises à l’examen de ses commissaires, est formel et légaliste. Il promet prendre en compte les vœux des compatriotes qui ont trait à la politique.
N’est-ce pas que le Professeur agrégé connait tous maux qui fâchent depuis des lustres, lors des élections au Gabon ? Il devrait donc, à l’instar d’un chirurgien, opérer et trancher ce «cancer» qui tache le processus électoral et dénature les résultats des élections au Gabon, depuis la nuit des temps !
«Pendant les premiers jours, les commissaires se sont penchés sur une pluralité de thèmes, allant de l’immigration aux régimes politiques, en passant par la nationalité», a-t-il déclaré. Précisant que pour la suite, les commissaires vont continuer à éplucher les propositions qui ont été faites par les Gabonais.
Faisant observer: «Souvenez-vous, la première phase de ce dialogue a commencé par la collecte des contributions. On va continuer d’examiner ces contributions des compatriotes».
Intervenant pour sa part, le Pr Téléphone Ondo, président de la Sous-commission Régime et Institutions Politiques, a été précis: «Nous avons travaillé sur le régime politique. Les gabonais ont décidé de mettre en place un régime présidentiel pour en sortir des hypocrisies traditionnelles que nous avons eues jusque-là. Le régime présidentiel permet la clarification du pouvoir Exécutif. Les Gabonais veulent que le pouvoir Exécutif soit entre les mains du seul Chef de l’Etat. Qu’au niveau du parlement bicaméral, le pouvoir soit sérieusement renforcé et puis un pouvoir judiciaire largement indépendant ».
Quant à Jean François Obiang Beka, Rapporteur 2 du Bureau du Dialogue, il a relevé que les Gabonais se sont exprimés. «Il ne suffit pas de s’exprimer, mais ils ont besoins de savoir que ce qu’ils ont dit, est pris en compte et que cela est discuté et peut entrer, si possible dans l’ordonnance».
On attend donc que les propositions faites par les compatriotes orientent les commissaires à faire de bons rapports au niveau de la Commission Politique. C’est vers cette Commission qu’une bonne partie de Gabonais auront les yeux rivés, dans les prochains jours. Pour que la question politique ne soit plus celle qui fâche, mais plutôt celle qui amène les Gabonais à regarder dans la même direction !
