Le quatuor qui ne regarde pas le soleil de la Transition de la même manière que les autres Gabonais, lors de la conférence de presse?

Par Annie Mapangou

Quatre acteurs politiques se sont rassemblés pour dévoiler leurs exigence en vue, d’un retour à un processus véritablement démocratique et inclusive dans l’intérêt supérieur de la nation, ce mercredi 8 janvier 2024, à l’hôtel Radisson Blu, au cours d’une déclaration publique concernant les élections post transition pacifiques, démocratiques, inclusives, libres et transparentes au Gabon.

Pierre Claver Maganga Moussavou, Pr Albert Ondo Ossa, Alain Claude Bilie-By-Nze et Ali Akbar Onanga Y’Obegue, ces 4 acteurs politiques ont fait une déclaration commune.

L’objectif de cette déclaration est de dénoncer les actions unilatérales des autorités militaires au pouvoir qui ont pris des engagements solennelles au moment du coup de libération.

L’ancien ministre, Ali Akbar Onanga Y’Obegue dans la déclaration a indiqué les raisons qui les ont amené à s’unir : « Notre rassemblement ponctuel déterminé ne constitue pas une nouvelle formation politique ni une alliance partisane. Il représente la convergence spontanée de citoyens qui, malgré leurs différentes opinions sur de nombreux sujets partagent une même inquiétude quant à la direction prise par la Transition politique en vigueur. »

A cet effet, ils ont formulés 5 exigences majeures fondées sur les bases juridiques solides et sur l’intérêt supérieur de la nation, à leurs yeux.

Ils ont noté, entre autre: «Le retour impératif des militaires du CTRI dans les casernes à l’issu de la transition» ; «Le retour à la Constitution de 91 modifiée par la loi référendaire de 95 sur laquelle pourrait être apportée les modifications nécessaires justifiées par le nouveau contexte politique», selon eux ; «Le référendum du 16 novembre 2024 bien qu’ayant formellement adopté une nouvelle constitution, souffre de graves déficits de légitimité», indiquent-ils ; «La nécessité urgente de revoir de manière exhaustive la loi électorale actuelle», proposent-ils.

Pour ces 4 acteurs politiques, «Les dysfonctionnements systémiques de notre cadre électoral ont directement conduit à la rupture anticonstitutionnelle du fonctionnement régulier de l’État. La loi électorale actuelle largement obsolète a démontré son incapacité à répondre aux défis démocratiques contemporains de notre pays».

Les quatre ont rappelé que «le Gabon est une République. Cela signifie que notre pays est ni la propriété d’un humain ni d’une caste, ni d’une minorité privilégiée mais qui appartient à tous les gabonais sans distinction ».

Ils sollicitent «La communication immédiate et urgente du chronogramme détaillé de la transition».

Ce 5ème point concerne une communication impérative et urgente du chronogramme complet de sortie de transition. Le chronogramme est un élément essentiel du processus de transition démocratique dont la transparence ambitionne l’équité et la crédibilité du processus politique.

Share.
Leave A Reply

Exit mobile version
Autoriser les notifications OK Non merci