Le président de l’OPAM, Jean-Yves Ntoutoume (2e à gauche), et ses membres, lors de la présentation.

Par Emilienne Ondo Ella

L’Organisation patronale des médias (OPAM) est sortie de son silence ce vendredi 23 août, à l’occasion d’un point de presse animé par son président Jean-Yves Ntoutoume, cinq mois après le précédent.  L’OPAM a salué les « transformations significatives qui s’opèrent dans  l’environnement professionnel des médias». Notant particulièrement  «le retour progressif de la station panafricaine Africa N°1, l’octroi de 500 postes budgétaires au secteur public des médias, etc».

«L’OPAM se félicite de la revalorisation de la subvention à la presse au montant initial de 500 millions de nos francs, alors que le régime déchu l’avait considérablement réduite à 127 millions. On ne passera pas sous silence de l’inclusion de la presse privée dans les grands événements du pays, à l’instar du dialogue national inclusif. Et nous sommes convaincus que d’autres événements plus proches, à savoir: l’an 1 du CTRI, le prochain référendum, et les élections générales qui vont suivre, ne seront pas en reste. Nous pouvons ajouter dans ce chapitre d’acquis, le fait qu’au Gabon aucun journaliste n’est en prison », a relevé Jean-Yves Ntoutoume.

« Il s’agit des évolutions qui ont touché la sensibilité de l’ONG internationale Reporters Sans Frontières, qui, dans «le classement annuel de 2024, a classé le Gabon à la 56ème place sur 180 pays, faisant gagner 38 places au Gabon qui était classé 94ème en 2023», a-t-il expliqué.

Le président de l’OPAM a également salué le travail abattu par le département communication de la présidence de la République, à travers les multiples publications, l’accès à l’information présidentielle. Notre confrère cite, entre autres : le magazine le Palais, le magazine programme présidentiel d’urgence de la transition, liberté de le citoyen, la réalisation des films documentaires, etc.

L’orateur n’a pas manqué de fustiger «quelques sorties de piste de certains confrères qui, dans leurs insinuations malveillantes, s’en prennent aux confrères qui contribuent auprès du Chef de l’État, à l’amélioration des conditions de travail des professionnels des médias».

A propos de la revalorisation de l’aide à la presse à 500 millions,  «l’OPAM estime que cette manne devrait être répartie entièrement aux véritables ayants-droits en toute transparence, sans que les fonctionnaires membres de la Commission de répartition de cette enveloppe, ne s’octroient une partie de cet argent pour d’éventuels perdiems».

«Nous disons que la subvention à la presse est pour la presse pour l’aider à fonctionner dans ce contexte difficile où la publicité est quasiment inexistante», a martelé le président Jean-Yves Ntoutoume.

«Enfin, l’OPAM est disposé à travailler avec les pouvoirs publics, pour que le classement RSF s’améliore davantage », a conclu son président.

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