On ne l’avait plus entendu depuis la concertation politique Majorité – Opposition du mois de février dernier et de la création de son parti politique «Les Démocrates Libres». Il s’était même abstenu de dire le moindre mot, après le retrait de son mandat de député par la Cour constitutionnelle au mois de juin dernier. Le Dr Davain Akuré est sorti enfin de son silence ce samedi à Libreville, pour donner un point de point de presse. Au cours de celui-ci, il a exprimé son inquiétude sur le processus électoral (présidentiel, législatifs et locaux) tel qu’il a lieu actuellement.
Il a relevé les nombreux manquements qui sont observés et autres qui surgissent ici et là dans l’organisation ; avant d’interpeler le président de la République, Chef de l’Etat sur les conséquences de «cet environnement».
Le président des Démocrates libres a ainsi proposé que l’on donne un peu plus de temps au Centre gabonais des élections (CGE) en vue d’une meilleure organisation, en formant les scrutateurs sur la nouvelle donne, «autoriser tous les candidats à avoir leur représentant, redéployer spatialement tous les bureaux de vote pour chaque type d’élection et expliquer aux Gabonais le mode opératoire retenu.
«Monsieur le Président de la République cela est possible, en décrétant un cas de force majeur, et en demandant à la Cour constitutionnelle de déplacer le délai du 26 août 2023», a souhaité Davain Akure. Soulignant que «c’est le prix à payer pour espérer un processus électoral acceptable par tous et un scrutin au lendemain apaisé».
Le président des Démocrates libres a profité de l’occasion pour présenter ses candidats pour les législatives et les locales dans six provinces (Estuaire, Moyen-Ogoué, Ngounié, Ogooué-Ivindo, Ogooue-Maritime et Woleu-Ntem). A noter la présence de certains leaders de l’opposition, venus le soutenir au cours de ce point de presse.
Les membres de l’opposition, au premier plan, qui ont apporté leur soutien.