Au centre d’Akanda samedi autour de 16 heures, il y avait encore de nombreux citoyens à enrôler!
Par Aryse Nguema
Les opérations d’enrôlement sur les listes électorales qu’organisaient le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, depuis le début de l’année 2025, ont pris fin ce samedi 8 février 2025. Bien qu’il y ait eu dix jours de prorogation, les retardataires ont continué de frapper à la porte, jusqu’à la dernière minute. On sentait en eux la motivation de disposer eux aussi d’un pouvoir de voter, lors de la présidentielle du 12 avril prochain.
A notre passage à la mairie centrale d’Akanda, ce sont des compatriotes sages, déterminés à atteindre leur objectif de se faire enrôler, que nous avons rencontrés. Chacun attendait son tour, pour accéder dans la salle. Lorsqu’il y parvenait, c’est un ouf de soulagement qu’il exprimait.
Les équipes d’enrôleurs commis à la tâche, qui ne demandaient pas mieux, accomplissaient fort bien leur travail.
N’est-il pas utile de rappeler que lors de son message à la Nation le 31 décembre dernier, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, avait invité les citoyens gabonais âgés de 18 ans et plus, qui ne se sont jamais inscrits sur les listes électorales à aller se faire enrôler et aux autres de vérifier que leurs noms figurent bien sur les listes ? Un message fort bien repris par le ministre de l’Intérieur, ainsi que d’autres acteurs politiques et même ceux de la société civile.
N’est-ce pas qu’il a même été demandé aux compatriotes d’aider le ministère de l’Intérieur à nettoyer le fichier électoral, en lui signalant tous les cas de décédés dont les noms figurent encore sur les listes électorales?
Au cours de notre passage de ce samedi au centre d’enrôlement d’Akanda, et comme cela se fait dans tous les autres centres, le citoyen qui est reçu, présente aux agents enrôleurs un document d’identification tel que la loi l’indique. Il est prélevé ses données d’état civil (noms, prénoms, date et lieu de naissance, profession…). Ensuite on lui prend une photographie du visage, les empreintes digitales de ses dix doigts sont prélevées aussi. Au terme du circuit emprunté dans la salle, l’intéressé est enrôlé. Un document servant de preuve de son enrôlement lui est remis. C’est avec un sourire aux lèvres, que l’usager ressort de la salle.
Comme pour dire… le 12 avril prochain le jour «J», «ma voix va compter»…
C’est donc la fin des enrôlements sur le territoire nationale et auprès des représentations diplomatiques de notre pays à l’étranger. Le ministère de l’Intérieur a tiré les rideaux sur ces opérations, ce samedi 8 février 2025.
