Par A.N, envoyé spécial à Bitam
A l’instar des autres départements, les populations du département du Ntem sont mobilisées pour prendre part à l’élection du Référendum constitutionnel qui a lieu ce samedi 16 novembre 2024. Nous avons rencontré le vice-président de la Commission électorale départementale, Fulbert Mintogo Edou, qui nous fait le point et confirme que son organisation a tout mis en œuvre pour le bon déroulement du scrutin.
Question (Tendancegabon) : A quelques heures du démarrage des élections du référendum constitutionnel dans le département du Ntem, peut-on faire le point ici ?
Réponse (Fulbert Mintogo Edou):- Je pense que nous avons déjà franchi toutes les étapes. Nous avons commencé par l’identification des bureaux de vote, que nous avons fait de manière physique. Nous avons terminé d’identifier les quatre-vingt-trois bureaux de vote du département. Après quoi, il fallait la mise en place de toutes les structures de fonctionnement, pour l’organisation des élections. Nous avons attendu les urnes et nous avons réceptionnées, la codification, la numérotation, ainsi de suite. Il fallait donc les ranger par rapport aux cantons et au département. C’est un travail qui a été fait.
Q.: Dans le département il y a beaucoup de pistes et nous sommes en période pluvieuse. Est-ce que vous avez pris toutes les dispositions, pour éviter le retard au démarrage ?
R.:-Absolument, toutes les dispositions ont été prises, dans un premier temps avec les transporteurs. Nous avons convoqué tous les transporteurs en réunion hier (le 14 novembre), afin qu’on puisse établir un programme de transport aussi bien du personnel que du matériel électoral.
Pour les coins particulièrement difficiles d’accès, nous avons programmé à ce que ces gens-là partent la veille, afin que samedi matin les opérations démarrent bien. Que les bureaux de vote s’ouvrent à l’heure qu’il faut. Que les opérations se déroulent normalement. De toutes les façons, nous avons fait un planning de rotation pour que les opérations se passent normalement. Nous savons que nous sommes en saison pluvieuse et nous avons choisi les gens qui font le transport dans le département et maitrisent les pistes.
Q.: Un mot à l’endroit de vos représentants déployés dans les bureaux de vote et le civisme à faire respecter?
R.:-Absolument, je pense que la réussite d’une opération comme celle-là, passe systématiquement par le fait que les gens doivent respecter les règles du jeu. J’entends par là, qu’il faudrait que les gens soient disciplinés, aussi bien les scrutateurs que nous avons envoyés dans les bureaux de vote, qu’ils fassent les choses dans les règles de l’art ; Aussi bien les électeurs, qu’ils se comportent normalement et qu’il n’y ait pas des échauffourées quelque part ! Et que les opérations électorales se passent bien. C’est le département qui en est gagnant.
Q.:-Pourrait-on avoir tous les résultats à 18h ?
R.:-Vous dire que systématiquement à 18h on pourrait avoir tous les résultats, ce serait trop m’avancer, simplement parce que, comme on le disait, certains accès sont difficiles. Je vais parler d’Anama, Obiliville, etc. qui sont difficilement praticables en saison de pluie.
Si jamais il y a une pluie le jour de l’élection, il peut y avoir des retards dans l’acheminement des résultats de certains bureaux de vote. Ce qui pourrait nous retarder. Mais logiquement, si on regarde bien le plan que nous avons fait et si Dieu nous donne la chance qu’il n’y ait pas de pluie, je suis confiant que les résultats, on puisse les avoir assez rapidement.
Q.:-Un mot pour terminer ?
R.:-Je dirai que le referendum c’est quelque chose que nous ne connaissions pas, pour la plupart d’entre nous. Parce que cela fait quand même longtemps qu’un referendum a été organisé au Gabon. Donc, c’est une élection particulière; il ne s’agit pas d’une élection qui oppose des adversaires politiques comme d’habitude.
C’est une élection qui permet de voter la Constitution. La Constitution, c’est la Loi Mère du Pays. Et nous n’avons que deux adversaires qui s’opposent: c’est le Oui et le Non.
Donc, logiquement j’estime que tout devrait bien se passer. Je ne pense pas que quelqu’un puisse prendre une position très radicale par rapport à quelque chose, alors que cette Loi appartient à nous tous. Sinon, comme membre de la Commission électorale, en tant que vice-président, je ne peux pas prendre position. Je souhaite simplement que les gens votent bien, que le pays aille de l’avant.
Nos images: Les scrutateurs vérifiant leur position dans l’un des 83 bureaux de vote du département du Ntem (1 et 2) et le vice-président Fulbert Mintogo Edou (3).