Une photo de famille autour du Vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier (5e à gauche) pour immortaliser cette première rencontre de Libreville.

Par Annie Mapangou

Le ministère de l’Economie, des Finances de la Dette et des participations, chargé de la Lutte contre la Vie chère, en partenariat avec la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG) et l’Université Omar Bongo (UOB), ont organisé les 7 et 8 juillet 2025, au Radisson Blu, le Gabon économie forum, sous le thème: « Transformer l’économie gabonaise pour assurer une croissance durable et partagée ». C’était en présence du Vice-Président du Gouvernement, des Membres du Gouvernement, des Présidents des Institutions, des Représentants des Institutions Financières Internationales et Régionales, des Ambassadeurs et des Chefs de Missions diplomatiques, du président de la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG), des Opérateurs Economiques, Experts, des Académiciens et Chercheurs et des participants.

« Faire de ce forum, bien plus qu’un simple rendez-vous. Nous voulions qu’il soit un véritable espace de dialogue, d’écoute mutuelle et de construction commune », telle est l’ambition qui animait le ministre de tutelle à l’ouverture de ce forum par le ministre de tutelle.

«Le projet porté par Son Excellence, Monsieur le Président République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement représente un besoin de près de 10 000 milliards de FCFA sur 7 ans. Ce défi est à la hauteur de notre ambition. Mais pour y parvenir, nous avons impérativement besoin de l’engagement de tous: secteur privé, parlementaires, sociétés civiles, partenaires techniques et financiers», a souhaité le ministre d’État ministre de l’Economie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la Lutte contre la vie chère, Henri-Claude Oyima.

Le ministre d’Etat, Henri-Claude Oyima (1), a pris des engagements courageux devant une forte assistance (2).

Lors de la phase inaugurale des travaux, Henri-Claude Oyima, a tenu à rappeler les six questions de fond qui figurent dans son discours de la cérémonie d’ouverture. Il s’agit de : 1. Comment réactiver les voies d’une croissance économique durable à deux chiffres ? – 2. Quel est le rôle des entreprises dans la diversification économique ? – 3. Quelles sont les réformes nécessaires pour une politique budgétaire optimale? 4. Quelle stratégie devons-nous adopter pour réduire durablement le coût de la vie et garantir la sécurité alimentaire et énergétique? 5. Quel rôle doit jouer l’État actionnaire dans le développement économique? 6. Comment garantir une gestion rigoureuse de la dette publique, dans une logique de soutenabilité et de responsabilité intergénérationnelle?

Ces questions ont nourri les échanges, d’une richesse exceptionnelle, rassemblant une grande diversité d’expertises composée de hauts dignitaires de l’Etat, des économistes, des éminents chercheurs, des entrepreneurs, des responsables publics, des partenaires techniques et la société civile.

Dans son mot de clôture, Henri-Claude Oyima s’est félicité d’avoir franchi une étape décisive. «Le temps des constats est révolu. Ce dont le Gabon a impérativement besoin aujourd’hui, c’est d’un passage résolu à l’action, de manière méthodique, structurée et surtout Collective.

 Les échanges de ces deux jours ont permis de faire émerger des réponses concrètes à nos six grandes questions. Ces réponses forment désormais une feuille de route commune, qui se traduira dans les jours à venir par: des mesures réglementaires, pour mieux maîtriser les finances; des mécanismes incitatifs pour relancer l’investissement ; des réformes ciblées dans les entreprises publiques stratégiques et des outils de suivi pour mesurer les résultats concrets sur le terrain.»

Selon le ministre des Finances, ce forum a également été un espace d’expression libre et authentique. Chacun a pu faire entendre sa voix, partager ses idées et soumettre ses propositions.

Soulignons que le ministre des Finances a pris trois engagements fermes, à savoir:

Publier, dans les prochains jours, une synthèse des travaux assortie d’un plan d’action prioritaire ; mettre en place un mécanisme permanent de suivi et d’évaluation, avec un bilan annuel des avancées ; Instituer le Gabon Economic Forum comme un rendez-vous annuel, organisé en amont de la préparation de la loi de finances, afin de mesurer les progrès accomplis, identifier les écarts et ajuster nos stratégies en conséquence. A cet effet, un observatoire, chargé de suivre la mise en œuvre des réformes et d’en garantir la transparence va être mise en place.

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