Par Annie Mapangou

La Coordination provinciale de l’Estuaire a réuni les habitants des 5 départements (Komo – Komo-Mondah – Komo-Océan – Noya – Libreville) de ladite province, au Palais des Sports, ce vendredi 15 novembre 2024 pour la célébration du meeting de clôture de la campagne pour le OUI à la nouvelle constitution Coordination.

Le responsable de la Coordination nationale de la Campagne référendaire  Alexandre Barro Chambrier a déclaré : « Nous sommes dans le sprint final. La politique est une course de fond. Mais, à un moment donné lorsqu’il y a une élection, il faut savoir accélérer ; il faut savoir terminer le travail. » Il a poursuivi son propos en énonçant les raisons pour lesquelles, le OUI va l’emporter au référendum : « Le OUI va l’emporter parce que Jésus a décidé de changer notre histoire. Nous savons que nous avons beaucoup prié et Dieu a exaucé nos prières mais, aides-toi et le ciel t’aidera. Le 30 août, il s’est passé quelque chose d’important, notre destin à basculer parce qu’il y avait trop d’erreurs commises mais essentiellement la mauvaise gouvernance, la mauvaise utilisation des ressources publiques. Et, c’est cela l’un des facteurs parmi d’autres qui ont conduit au 30 août. Mais, c’est important de savoir d’où l’on vient dans la vie pour savoir où l’on va. La situation du pays était difficile au plan social, au plan du chômage, au plan économique, au plan politique ; plus rien ne marchait au Gabon.»

Pour sa part, le Coordonnateur de la province de l’Estuaire, François Ndong Obiang a d’abord expliqué que : «La constitution que nous avons présenté au peuple gabonais proclame que tu fais un mandat, on te vote et d’ailleurs, on peut te chasser parce que tu n’as pas bien travaillé pendant 7 ans. Mais, si tu as la chance de faire un 2ème mandat, dès qu’il s’achève, tu pars. Et, les femmes et les hommes qui ont écrit cela ont ajouté un article à la fin qu’on appelle les intangibilités. En français facile, cela veut dire les choses que personne ne peut toucher. On a admis que les richesses de votre pays sont à vous. Les richesses de ce pays appartiennent aux gabonais. »

« La constitution commence par les valeurs, les droits fondamentaux les grands principes des libertés qui, dans cette constitution ont été élargie… On a mis dans la constitution qu’on ne peut plus vous couper internet pendant les élections, ça devient un droit constitutionnel. Le jour où l’État viole ça, on porte plainte et, il sera condamné… La notion d’ancêtres est dans la constitution, la notion de Dieu est dans la constitution et comme Dieu est merveilleux, on a même pensé que demain lorsque vous irez aux urnes, c’est la couleur verte. Et notre drapeau commence par cette couleur changer… OUI pour le vert. » A-til ajouté.

Jean François Ndong Obiang a achevé cette campagne référendaire dans la province de l’Estuaire par une prière, écrite par lui-même pour le peuple et la nation et dont, il a eu l’occasion de lire : « Père Éternel, Dieu de nos pères, nous nous réunissons en ce jour avec des cœurs pleins d’espoirs et de foi pour te prier pour notre chère nation, le Gabon. Nous Te sollicitons avec humilité et repentance, implorons la puissance de Ton Esprit Saint afin qu’Il touche nos frères et nos sœurs qui demeurent encore dans les ténèbres. Que le souffle puissant de l’Esprit se répande sur eux, leur offrant la lumière, la vérité et la chaleur de Ta présence. Que leur cœurs s’ouvrent à la conversion, qu’ils comprennent la beauté et la force que Tu offres à chacun d’eux. En cette heure de délivrance, nous reconnaissons les nuits que nous avons endurées, les échecs invisibles qui nous ont maintenus dans l’obscurité et la caverne mystique du désespoir pendant tant d’années. Oh Christ, Lumière du monde, nous implorons Ta grâce pour briser définitivement avec les forces du mal qui ont retenus notre nation en captivité. Nous Te prions de faire descendre Ta puissance sur nous afin que chaque chaîne de la corruption, de l’injustice, de la souffrance, du crime soient réduites à néant. Au Nom de Jésus, nous déclarons que ces fardeaux sont levés et, nous marchons vers une nouvelle ère de lumière et de libertés. Amen ! »

Il est à noter que selon le Vice-premier Ministre, Alexandre Barro Chambrier, il faut se poser les questions suivantes : « Pourquoi les nouveaux convertis à la démocratie n’ont pas changé les choses comme aujourd’hui, ils prônent, ils parlent ? Quand on a contribué à faire trébucher le pays, quand on a mené le pays au fond des abîmes, est-ce qu’on peut se permettre du jour au lendemain de devenir un donneur de leçons ? »

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