Une vue de l’assistance lors de la formation et en médaillon l »expert Wenceslas Mamboundou.
Par Roland Olouba Oyabi
La Commission nationale d’organisation et de coordination des élections du référendum (CNOCER), après l’épisode de réception, d’examen et de validation des dossiers de candidatures les 8 et 9 mars derniers, a organisé ces 15 et 16 mars 2025 à Libreville, un atelier de formation à l’intention des commissaires électoraux. Le président de cette Commission, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, tient à garantir une organisation fluide et transparente du scrutin du 12 avril prochain.
L’animateur principal de cette formation des commissaires pour la présidentielle, Wenceslas Mamboundou, Chercheur et ancien Directeur Adjoint à Institut de Recherche en Sciences Humaines, a précisé que l’objectif de la rencontre est d’accompagner les commissaires électoraux dans la gestion du processus électoral. L’expert a insisté sur le rôle essentiel de ces derniers, qui seront chargés de veiller à la régularité du scrutin aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger.
«Cette formation s’inscrit dans un cadre plus large, marqué par une série de rencontres avec les acteurs clés du processus électoral. Avant d’être membres de l’ACER, nous avons été appelés par le ministère en tant qu’experts ayant participé à plusieurs scrutins et contribué à la rédaction d’un guide de gestion des commissions électorales», a expliqué Wenceslas Mamboundou.
Un programme structuré en six modules: Le séminaire reposait sur six axes fondamentaux, couvrant l’ensemble des étapes du processus électoral: «L’introduction aux principes du droit électoral, les aspects liés bases légales et réglementaires, ont été abordés», a fait savoir l’expert.
Avant d’ajouter, qu’une élection ne se limite pas à la seule journée du scrutin, qu’elle requiert une organisation rigoureuse en amont pour garantir un déroulement fluide».
Parmi les autres thématiques qui ont été abordées, figurent la gestion des bureaux de vote, les opérations de dépouillement et la transmission des résultats.
Au cours des enseignements, le formateur principal a mis un accent particulier sur les aspects juridiques et contentieux. «Il est crucial que les commissaires électoraux comprennent leur responsabilité et les sanctions encourues en cas d’irrégularités», a averti Wenceslas Mamboundou.
Ce volet qui a suscité un intérêt particulier auprès des participants, était l’occasion de rappeler les règles encadrant le bon déroulement du scrutin et les recours possibles en cas de contestation.
Expérience et adaptation aux réalités du terrain: Le séminaire de formation s’adressait à un public mixte, composé de commissaires électoraux aguerris et de nouveaux désignés. C’était donc l’occasion de rafraîchir les connaissances des anciens et doter les nouveaux de bases solides.
Deux jours ont suffi pour examiner tous les aspects et les participants ont reçu les outils essentiels. «Cette formation leur permettra d’être opérationnels», a conclu l’expert, non sans rappeler que «la CNOCER demeure le garant du bon déroulement du scrutin, assurant que toutes les mesures nécessaires sont prises pour garantir une élection organisée et transparente».