Par Georges Patrick Junior Nzamba

Dans une démarche affirmée de promotion de la transparence et de la bonne gouvernance au Gabon, Alain-Christian Iyangui,  , Premier président de la Cour des comptes, a présenté ce mardi 18 novembre 2024 le rapport de l’Institution sur l’exécution des lois de finances pour l’exercice budgétaire 2022. Ce document, central dans l’évaluation des finances publiques, a été remis à Jean-François NDONGOU, président de l’Assemblée nationale de la transition, lors d’une cérémonie officielle au siège de l’Institution parlementaire.

La rencontre, marquée par la présence des membres de la Cour des comptes et des députés de la transition, a mis en lumière les défis persistants dans la gestion des ressources publiques. Alain Christian LYANGUI, dans son allocution, a rappelé les obligations légales du gouvernement en matière de reddition des comptes. Il a exhorté les autorités à transmettre dans les délais requis le compte général de l’État ainsi que le projet de loi de règlement, accompagnés des annexes nécessaires.

« La mise à disposition des crédits budgétaires indispensables à notre mission est une priorité incontournable », a-t-il souligné, mettant en exergue le besoin d’autonomisation de la Cour pour un contrôle financier optimal. Par ailleurs, il a plaidé pour une allocation budgétaire cohérente avec les objectifs de développement national, afin de garantir l’efficacité des politiques publiques.

Un engagement parlementaire prometteur : Jean-François NDONGOU, en recevant le rapport, a reconnu l’importance des observations formulées par la Cour des comptes. « Nous prenons acte des recommandations et nous nous engageons à en assurer le suivi avec diligence », a-t-il affirmé, promettant une mobilisation accrue des députés pour améliorer les mécanismes de gouvernance. Cette réponse du président de l’Assemblée nationale traduit une reconnaissance de la nécessité de renforcer la collaboration interinstitutionnelle, dans un contexte où la confiance entre les citoyens et les institutions publiques doit être restaurée.

Un pas vers une meilleure reddition des comptes : La remise de ce rapport constitue bien plus qu’un simple exercice administratif : elle s’inscrit dans une dynamique de responsabilisation des acteurs publics et d’amélioration de la gouvernance. En réaffirmant l’importance du contrôle démocratique, cet événement pose les bases d’une gestion financière plus rigoureuse, au service des citoyens.

L’enjeu, désormais, sera de transformer ces recommandations en actions concrètes pour répondre aux attentes d’une société gabonaise en quête de transparence et d’efficacité dans l’utilisation des ressources publiques.

Share.
Leave A Reply

Exit mobile version
Autoriser les notifications OK Non merci